Cable Bay, Nelson, le 27 Novembre 2010

 

NOUVELLE ZELANDE , CAP AU NORD

 

Nous y voilà, le grand bon est fait. Assis dans l’avion qui nous emmène à Bangkok pour quelques jours de détente, nous regardons défiler à travers le hublot la chaîne himalayenne qui est une véritable muraille de montagnes enneigées. Dans toute cette masse de sommets se distingue, dominante, la pyramide grise de l’Everest. A Bangkok nous faisons le plein de vitamines et nous profitons des délicieux plats thaïs que l’on mange à même la rue. Et c’est déjà le départ pour la Nouvelle Zélande où nous comptons rester 6 semaines le temps de passer Noël et le jour de l’An.

 

Après un contrôle bien en règle à la douane où tout notre matériel de montagne a été inspecté nous débarquons donc à Christchurch, la principale ville de l’île du sud, où notre voyage va se dérouler. Dans cette petite ville d’influence anglaise, les habitants sont bien chaleureux et nous faisons rapidement l’acquisition de notre van. Et oui, car si pour vous l’hiver s’installe, ici, de l’autre côté de la terre (12 heures de décalage horaire tout de même) c’est l’été qui commence et nous comptons bien en profiter.

 

Nous prenons donc le cap au nord par une route côtière qui nous conduit à la ville de Kaikoura, nichée au creux d’une petite péninsule, face au Pacifique. Ici nous découvrons de magnifiques plages et la riche faune néo-zélandaise : des oiseaux en tout genre et surtout des phoques, en colonies entières sur les plages de rochers déchiquetés, qui viennent même se mettre au vert dans les espaces herbeux des bords de plages. A Kaikoura nous prenons aussi un peu d’altitude en gravissant le mont Fyffe haut de 1605m. Bon pas grand-chose par rapport à la Haute-Savoie mais il faut dire qu’ici on part de zéro. Après cette escapade nous reprenons la route pour la ville portuaire de Picton qui en plus de sa belle marina compte jusqu’à 2000 féries et navires marchands par jours faisant la liaison avec l’île du nord. Ici nous partons sur les lacets de la Queen Charlotte Drive qui au détour des virages nous laisse apercevoir en contrebas des collines boisées des plages de gravier jaune doucement bercées par des eaux bleu émeraude. Mais malheureusement elles ne restent que de belles convoitises car tous les accès sont privés et interdits à grand renfort de panneaux d’information. Alors c’est sans regret que nous laissons derrière nous ces quartiers VIP et nous montons en direction de Nelson où les eaux de « Cable Bay » et sa langue naturelle de graviers blancs qui rattache l’île Pépin aux côtes nous fait doucement rêver au rythme du vent marin et du roulis des vagues sur la grève.