Krabi, le 15 Décembre 2009

 

CRAPAHUTE A KRABI

 

Après l'île de Koh Chang, nous remontons à Bangkok où nous retrouvons Céline avec qui nous avons fait un bout de chemin en Mongolie.

Une bonne soirée à se raconter nos derniers mois de voyage, nos rencontres, nos galères, un repas dans les rues de Bangkok, l'incertitude pour nous d'entrer en Birmanie par les frontières terrestres et l'envie de refaire un bout de voyage ensemble nous décident tous les trois à partir pour Krabi dans le sud du pays.

 

Pour nous, Krabi est surtout une destination grimpe, nous allons en profiter pour remettre les chaussons et découvrir le magnifique rochers des îles. 

 

Après une nuit de bus, nous voila au Sud de la Thaïlande. Premier objectif, trouver une maison à louer afin d'économiser quelques sous tout en se faisant plaisir. Après un faux départ sur l'île de Railay, où l'on nous propose un prix à la nuit que l'on pensait mettre au mois, nous débarquons à Ao nang. Avec l'aide de Joe, notre connaissance Thaï, nous trouvons une maison neuve idéale pour notre séjour. La négociation du prix et l'installation qui se résume à pauser notre sac dans la maison, terminent la journée. 

Nous voici donc "a t' baracaque", pour la première fois depuis six mois, avec deux semaines devant nous sans autres projet que grimper, se baigner, regrimper, re se baigner, et boire quelques binouzes autour de barbecues...

 

Durant ces deux semaines, nous arpentons les falaises de l'île de Railay, en jouant à cache cache avec le soleil et ponctuons nos journées grimpe par des baignades dans des eaux bleues turquoises. 

Nous visitons aussi quelques sites du coin. Un temple boudhiste perché en haut d'une colline que nous atteignons après avoir monté 1732 marches et esquivé quelques dixaines de singes au départ des escaliers. Autant vous dire qu'avec une température moyenne de 35°/40° nous sommes arrivés en haut complétement trempés.

Dans une ferme de poissons nous retenons surtout les poissons chats. Ces derniers sont énormes, avec un corps luisant et noirs, une grande bouche entourées de moustaches. Ils sont plutôt repoussant surtout quand il s'agitent frénétiquement dans le bassin en attendant la nouriture que les visiteurs leur donnent. 

 

C'est ainsi reposés et en pleine forme que nous décidons de tenter tout de même une visite en Birmanie en passant par la frontière au Sud près de Ranong. Notre visa en poche, il serait dommage de ne pas essayer. Nous quittons donc Céline qui part au Sud pour rejoindre l'Australie. A nouveau sur la route, nous sommes contents de repartir pour de nouvelles aventures.