Katmandou

Katmandou, le 17 février 2010

 

Vue sur Katmandou

 

Place obligée pour nous afin d'organiser nos excursions en montagne, nous attérissons dans cette ville qui éveille en chacun un sentiment mysthique juste à en prononcer son nom. Katmandou, la capitale, est aussi la plus grande ville du pays.

 

Destination favorite des hippies en quête de spiritualité au début de l'ère toursitique dans les années 60, elle laisse peu à peu la place aux simples visiteurs, que l'on peut voir déambuler dans les rues de Thamel, le quartier à touristes de la ville. La ville se transforme afin de convenir à cette nouvelle clientèle et ainsi, c'est à grand coup de bennes de béton que des batisses s'élevent chaque jours afin d'accueillir tout ce monde. La transformation se fait aussi au niveau du quotidien des locaux qui, jettés dans le grand bain de la consommation à l'image de ses voisins Chine et Inde, polluent leur territoire et manquent de moyens pour collecter et recycler.

 

Comme partout maintenant, les cybercafés ont élus domicile dans les rues de la capitale mais l'électricité fait défaut : seulement 11 heures de courant par jour, la production étant trop faible pour l'ensemble du pays.

Dans Thamel, la concentration d'hotels, de cafés, de restaurants, d'agences de voyage, de boutiques d'export, de magasins de souvenirs, et de comptoires de change est impressionnante. Nos premiers pas dans le secteur sont un peut déroutant. Nous avons l'impression de nous retrouver à Kahosan Road à Bangkok, avec des étalages de bonnets en laine à la place des maillots de bain. Ce quartier remplace dorénavant Freak street qui a eu son heure de gloire au temps des hippies.

 

Les commerçants proposent toutes sortes de vêtements cool mais non traditionnels et le commerce du faux fait fureur, imitant toutes les grandes marques connues. Les oeuvres d'arts sont reproduites et vieillies notamment dans les villages de l'Hélambu et étalées sur des présentoires. Les vendeurs sont de plus en plus insistants au fur et à mesure que la haute saison approche et les propositions pleuvent alors que nous déambulons dans les rues : « Tiger Balm », « Rickshaw, Taxi my friend ! », « Smoke, marijuana, opium, good price ! ». Voici le quotidien du touriste. Ces solicitations sont quelques fois pesantes, surtout à 8h du matin quand vous ne voulez qu'une chose: un bon petit déjeuner et de la tranquilité!

On dit ainsi qu'il y a trois grande religion au Népal: L'hindouisme, le boudisme et le tourisme.

 

La capitale possèdent heureusement d'autres attraits. Nous partons à la découverte de la viellie ville avec ses rues étroites et sombres reliées par des places commerçantes appelées chowk où les couleurs des fruits, légumes et épices se mêlent aux fumées d'encens des offrandes des temples. Asan tole, le chowk le plus important était auparavant le point de départ des caravanes en diretion du Tibet. On trouve aussi la rue des dentistes avec sa fameuse souche de bois sur laquelle sont clouées des milliers de pièces en offrande, afin de guérir les maux de dents. Au sud de la ville, la Durbar Square est le coeur de la vieille ville et le lieu d'où les rois gouvernaient la cité. Les bâtiments blancs qui forment ce palais tranchent avec la grisaille du reste de la ville. De nombreux temples hindous et boudhistes complètent le pratimoine de la ville, marquant la bonne cohabitation des deux religions majeures du pays.